Le décret 69-558 Du 06/06/69 portant règlement d’Administration concernant les mesures particulières de protection des travailleurs applicables aux travaux de décapage, de dépolissage ou de sablage au jet d’abrasif stipule que:
« L’abrasif utilisé ne doit pas contenir plus de 5% en poids de silice libre », étant entendu que seule la silice pure est visée et non la silice mélangée sous forme de silicate.
Ce décret a véritablement bouleversé la profession en général, puisqu’il s’agissait de supprimer rapidement l’agent décapant le plus naturel et le moins onéreux à l’origine même du traitement par impacts, « le sable ».
L’utilisation du sable était à ce point universelle que le terme « sablage » aujourd’hui impropre, ne reste plus qu’un synonyme puisqu’il continue d’être employé pour désigner le procédé quel que soit le produit utilisé. Néanmoins, le décret rendant conformes les produits dits « non siliceux » apporte un progrès considérable en matière de protection des utilisateurs.
Dès lors, on vit apparaître sur le marché de nouveaux produits dont les qualités indéniablement supérieures au sable, ont très vite supplantés ce dernier. A ce jour l’utilisation de produit siliceux est donc interdite, mais tolérée dans certaines applications où la projection s’effectue par voie humide, où sèche et humidifiée pour le nettoyage sans poussière des façades.
Les terminologies
• Sablage, grenaillage sont employés dès lors qu’il s’agit d’obtenir ou de modifier un état de surfaçe.
• Aérogommage, hydrogommage sont employés dès lors que l’on parle de décapage de revêtements, d’oxydations, etc…
Néanmoins bien que ces deux techniques font l’objet d’une spécialisation distincte ,elles sont à désigner par « technique de décapage par impact » combinant un flux d’air sous pression (humidifié ou pas), et chargé d’un abrasif calibré.